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4 avril 2023
La méthode comptable utilisée pour répartir le coût d’une immobilisation corporelle sur sa durée d’utilité et pour tenir compte des baisses de valeur est appelée amortissement. Un actif à long terme est amorti fiscalement et comptablement. Les entreprises peuvent déduire de leurs impôts le coût de l’actif corporel qu’elles achètent, mais la manière et le moment où l’entreprise peut déduire l’amortissement sont dictées par les règles de l’IRS.
Par exemple, si une entreprise achète une camionnette de livraison coûtant 100 000 € et qu’elle devrait être utilisée pendant 5 ans, l’entreprise pourrait avoir une charge d’amortissement de 20 000 € pour chacune des cinq années. Chaque année, il y aura une écriture d’ajustement avec un débit aux frais d’amortissement de 20 000 € et un crédit à l’amortissement accumulé de 20 000 €. Cette charge d’amortissement est appelée charge non monétaire car les écritures d’ajustement n’impliquent pas de trésorerie.
Cet article abordera également :
Comment calculer l’amortissement ?
Quel est le but de l’amortissement ?
Quelles sont les causes de la dépréciation ?
REMARQUE : les membres de l’équipe d’assistance Investies.fr ne sont pas des professionnels certifiés en matière d’impôt sur le revenu ou de comptabilité et ne peuvent pas fournir de conseils dans ces domaines, en dehors des questions d’assistance sur Investies.fr. Si vous avez besoin de conseils en matière d’impôt sur le revenu, veuillez contacter un comptable de votre région..
Comment calculer l’amortissement ?
L’amortissement peut être calculé sur une base mensuelle de deux manières différentes.
La détermination de l’amortissement cumulé mensuel d’un actif dépend de la durée de vie utile de l’actif telle que définie par l’IRS, ainsi que de la méthode comptable que vous utilisez.
La durée de vie utile d’un actif peut varier de trois à 20 ans pour les biens personnels, de 15 à 20 ans pour les aménagements fonciers, et est fixée à 27,5 ans pour les biens immobiliers résidentiels et 39 ans pour les biens immobiliers professionnels. L’IRS dispose d’informations sur la dépréciation et la durée de vie des actifs.
L’IRS utilise actuellement le système de recouvrement accéléré des coûts modifié (MARCS), le système d’amortissement qui permet de calculer l’amortissement soit par la méthode linéaire, soit par la méthode de l’amortissement dégressif.
Méthode linéaire
Pour utiliser la méthode linéaire, vous choisissez d’amortir votre bien à raison d’un montant égal pour chaque année sur sa durée de vie utile.
Utilisez les étapes suivantes pour calculer l’amortissement linéaire mensuel :
- Soustrayez la valeur de récupération de l’actif de son coût pour déterminer le montant qui peut être amorti.
- Divisez ce montant par le nombre d’années de durée de vie utile de l’actif.
- Divisez par 12 pour connaître la dépréciation mensuelle du bien
Méthode de solde dégressif
Cette méthode est utilisée pour comptabiliser la majorité de la dépréciation d’un actif au début de sa durée de vie. Il existe deux variantes de cette méthode : la méthode du solde dégressif double et la méthode du solde dégressif à 150 %.
Le montant de l’amortissement change d’année en année en utilisant l’une ou l’autre de ces méthodes, il est donc plus compliqué à calculer que la méthode linéaire.
Pour la méthode du double solde dégressif, la formule suivante est utilisée pour calculer le montant de l’amortissement de chaque année :
Pour convertir cet amortissement annuel en amortissement mensuel, divisez ce résultat par 12.
Quel est le but de l’amortissement ?
Le but de l’amortissement est de faire correspondre le coût d’un actif productif, dont la durée de vie utile est supérieure à un an, aux revenus générés par son utilisation. Le coût de l’actif est généralement réparti sur les années au cours desquelles l’actif est utilisé. Au cours de la durée d’utilité de l’actif, l’amortissement déplace systématiquement les coûts de l’actif du bilan vers les charges du compte de résultat.
L’amortissement est un processus de répartition visant à atteindre le principe d’appariement. Il ne s’agit pas d’une technique permettant de déterminer la juste valeur marchande d’un actif.
Quelles sont les causes de la dépréciation ?
L’amortissement répartit le coût d’un actif corporel sur sa durée d’utilité et est utilisé pour tenir compte des baisses de valeur. On l’appelle amortissement. Les causes de dépréciation sont :
Usure normale
Tout bien se détériore progressivement au fil d’un certain temps d’utilisation, à mesure que les pièces s’usent et doivent être remplacées. Finalement, il doit être jeté car il ne peut plus être réparé. Ceci est particulièrement répandu pour les équipements de production, dont la durée de vie recommandée par le fabricant est généralement basée sur un certain nombre d’unités produites. D’autres actifs, tels que les bâtiments, peuvent être réparés et modernisés pendant de longues périodes.
Périssabilité
Certains actifs ont une durée de vie extrêmement courte. Cette condition s’applique davantage aux stocks qu’aux immobilisations.
Droit d’utilisation
Une immobilisation telle qu’un logiciel ou une base de données peut n’être utilisable par votre entreprise que pendant une certaine période de temps. Sa durée de vie prend fin à l’expiration des droits d’utilisation. L’amortissement doit être complété avant la fin de la période d’utilisation.
Utilisation des ressources naturelles
Avec les actifs de ressources naturelles, comme un réservoir de pétrole ou de gaz, l’épuisement de la ressource entraîne une dépréciation. Dans ce cas, on parle d’épuisement plutôt que de dépréciation. Le rythme de l’épuisement change lorsqu’une entreprise modifie son estimation des réserves restantes.
Inefficacité/Obsolescence
Lorsque des équipements plus efficaces seront disponibles, les anciens équipements pourraient devenir obsolètes. Cela réduit la convivialité de l’équipement d’origine.
